2 tendances générales
Le facteur le plus influent sur l’évolution de la mobilité est la croissance régulière de la population.
En 10 ans la population des 11 ans et plus a progressé de 7% sur l’ensemble du territoire. Au niveau de chaque agglomération, ces évolutions sont très différenciées et peuvent être beaucoup plus importantes (et dans de rares cas, certaines agglomérations peuvent voir leur population diminuer).
Une légère baisse de la part de déplacements en voiture au profit de la marche à pied et des transports en commun.
Sur les agglomérations de plus de 100 000 habitants, la part modale de la voiture était de 62.35% lors de la précédente vague d’enquêtes, elle est aujourd’hui de 57.61%.
Cette baisse s’explique par une évolution des comportements mais également par un recueil des déplacements effectués à pied plus précis dans le dernier programme d’enquêtes.
Par ailleurs, le kilométrage effectué lors des déplacements en voiture est très supérieur à celui effectué avec les autres modes : la part de la voiture dans les déplacements reste donc considérable, notamment dans les agglomérations dont l’offre alternative de transports est faible ou en sous capacité.
Des effets locaux
Les comportements de déplacements (mobilité moyenne, parts modales, etc) sont fortement conditionnés par la situation personnelle de l’individu (lieu d’habitat, possession de voiture, nombre d’enfants, lieu de travail, habitudes, etc…) et par l’environnement dans lequel il évolue (urbain ou rural ? Agglomération proposant des offres de transport urbain performantes ou non ? Encombrement du trafic ? Facilité de parking ? Etc…)
Ces éléments de contexte évoluent en moyenne lentement et ont donc peu d’effets sur l’évolution de la mobilité au niveau national.
En revanche, au niveau de chaque agglomération, une évolution de l’infrastructure de transport (une nouvelle rocade, un nouveau tramway ou métro) ou de la structure de population (tendance de plus long terme) peuvent avoir des effets plus visibles.