Ce résultat provient d’une analyse menée à partir du recueil de la mobilité sur 11.000 individus pendant une semaine entre mars 2019 et février 2020.
Cette base de 300.000 déplacements recueillis en période « normale », c’est-à-dire avant que la Covid ne modifie les comportements de mobilité, est utilisée comme base de référence.
Dans cette base, les déplacements sont qualifiés par les motifs. L’analyse a donc consisté à pondérer les déplacements selon 76 motifs pour tenir compte des conditions actuelles de sortie du domicile afin d’estimer les effets du confinement sur la mobilité
Selon leurs natures les déplacements sont ainsi :
- Totalement conservés : il s’agit des déplacements non concernés par les contraintes actuelles du confinement
- les déplacements des écoliers, collégiens, lycéens et de leurs accompagnateurs,
- les déplacements vers des commerces essentiels,
- les déplacements pour motifs médicaux, etc.
- Partiellement conservés / supprimés :
- les déplacements pour motifs professionnels, pour lesquels l’hypothèse retenue est une minoration de 60%
- les restaurants et hôtels , avec application d’une minoration de 80%, sont par exemples concernés.
- Totalement supprimés :
- les déplacements vers les commerces non essentiels,
- ceux liés à l’éducation supérieure,
- les salles de sport, etc…
Le nombre de déplacements selon les contraintes du confinement actuel ainsi obtenu est ensuite comparé à celui de la période de référence et génère une baisse du nombre de déplacements de 44%.
Cet indicateur sera affiné en fonction du niveau de déplacements constaté à l’issue de la première semaine de confinement, puis des suivantes.
Source : Mobimetrie / IPSOS